GESTION DES SAUVEGARDES ET STOCKAGE

 

RETABLISSEMENT DU SERVICE ET (PRA)

C'est le retour à la normale du fonctionnement du service. Le service est considéré en état normal lorsque son fonctionnement correspond aux niveaux de services définis dans le contrat de service "SLA" ou "Service Level Agreement" pour définir le contrat de service et formaliser les conditions de fourniture de services et les niveaux de qualités qui doivent être délivrés. Les services sont des éléments matériels ou immatériels qui sont la source de la satisfaction des clients par rapport à une exigence "implicite" pour celui qui l’utilise. Ces éléments matériels ou immatériels sont décomposables ou transposables et forment un ensemble unique. Le service crée la valeur pour celui qui produit et suscite la demande pour celui qui le consomme. Il ne s’agit d’un service tel qu'on l'entend en informatique mais du terme général qui correspond à un ensemble intégré de composants informatiques liés entre eux et qui permettent le fonctionnement d’un ou plusieurs processus perçus de façon unique, cohérent et indépendant par l’utilisateur. Le Cloud permet de fournir une redondance des données et une tolérance aux éventuels incidents bloquants.

Avec le Cloud, la gestion des sauvegardes représente un secteur en pleine expansion. En effet, les réseaux de stockage dédiés peuvent supporter des environnements multi--plateformes et il est possible de relier un réseau de stockage externalisés et dédiés à différents segments d'un réseau d'entreprise. Deux possibilités se présentent avec soit, la création d'un SAN (Réseau de stockage) ou plus simplement la création d'un NAS (Network Attached Storage). Enfin avec l'étude des volumétries en cours, une troisième possibilités se présente permettant de faire évoluer les infrastructures de stockage à l'aide de la virtualisation qui représente un des piliers des services du Cloud.

Durant les 10 prochaines années, on prévoit une multiplication par 10 du nombre de serveurs (physiques-virtuels) mais surtout une multiplication par 50 de la volumétrie de données et une augmentation par 75 du nombre de fichiers et bases de données. Des chiffres qui illustrent bien l'explosion du stockage des données. Dans les entreprise la problématique reste la même ; prévoir un PRA (Plan de Retour d'Activité) Mais pour le stockage lorsqu'on dispose d'un budget limité, la virtualisation n'est pas d'un grand secours. (en tout cas pour le moment)

Pour les grandes entreprises, il n’est plus envisageable de continuer d’absorber cette expansion par de simples ajouts de disques. La baisse continue du prix du stockage du Giga-octet ne suffit plus à compenser cette expension. Ni les emplacements physiques dans les data centers, ni les moyens humains nécessaires à la gestion d’une complexité croissante, ne peuvent croître au rythme actuel de "l’explosion des données". Puisque l’on ne peut rien contre la volumétrie croissante, les infrastructures de stockage se doivent d’évoluer. L'actualisation des bandes magnétiques parfaitement d'actualité dans l'univers du stockage est souvent combinée avec l'utilisation de disques physiques. Ce choix apparaît être judicieux pour maintenir l'evolutivité, la conformité, la consommation d'énergie, la sécurité et la protection des données.

De nouveaux concepts et de nouvelles technologies sont venus agir sur les trois principaux leviers d’une infrastructure de stockage :

- l’absorption de la croissance par une utilisation plus efficiente des espaces
- la gestion de la complexité induite par cette croissance
- l’exploitation de cette masse d’informations

Défis actuels du stockage

Quelques soit la taille de leur entreprise, les administrateurs chargés du stockage doivent faire face à un certain nombre de défis : Ils doivent répondre aux exigences de stockage, sans cesse croissantes, de l'entreprise. Ils doivent veiller à la disponibilité des données stockées. Ils doivent protéger les données confidentielles de l'entreprise contre toutes sortes de menaces : défaillances matérielles, failles de sécurité et catastrophes naturelles.

Pour qu'une infrastructure de stockage réponde aux attentes des dirigeants d'entreprise et des administrateurs, il faut qu'elle prenne en compte aspects suivants : Le premier enjeu, c'est gestion de la croissance du volume de données manipulées: Avec le temps, les systèmes d'information numérique ont des besoins supérieurs à leur espace de stockage. Alors se pose la question sur les moyens adéquats au stockage, à la sauvegarde et au contrôle de ces données sans cesse croissantes.

L'exigence de la disponibilité de l'information en temps réel:

En effet, même des temps d'arrêts limités peuvent pénaliser fortement une entreprise ou un service public. Certains services devant être disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, les enjeux sur la disponibilité de l'information, restent très importants.

L'intégrité de l'information est aussi un enjeu important

Les informations stockées sur le réseau d'une entreprise contiennent des éléments essentiels sur les utilisateurs, les clients, les fournisseurs et les opérations internes. Il est donc impérieux, que les données soient fiables, récupérables et protégées contre des intrusions malveillantes et des pertes éventuelles.

Le SD WAN pour l'équilibrage des accès avec un socle applicatif

FortiGate pour équilibrer le réseau sur 2 Fournisseurs ou brokers avec SD-WAN

 

Sauvegarder et restaurer VMWare ESXi sur une nouvelle machine hôte

 

LES DIFFERENTES TECHNOLOGIES DU RLE

Redundant Array of Independent Disks (RAID)
Cette technologie a été développée pour mieux gérer les coûts de stockage, les performances, la disponibilité et la stabilité des données.
Elle est utilisée (RAID5) sur la plupart des architectures telles que les DAS, SAN, etc.

- Direct-attached storage (DAS)-
Ce type de stockage est connecté directement à un serveur ou à un groupe de serveurs en cluster. Le stockage peut être interne ou externe à chaque serveur. un DAS externe permet de limiter les contraintes dues aux variations des capacités de stockage interne.

- Storage area network (SAN) -
Technologie bénéficiant de hautes performances avec la fibre (FC) elle permet une meilleur adéquation entre la communication "de niveau bloc" et les serveurs de stockage. Le Stockage est partitionné et assigné à un des serveurs pour l'accès aux données. Les SAN permettent de meilleurs rapports d'évolutivité, de disponibilité, de performance, et assure une maîtrise des coûts de stockage comparé au DAS par exemple.

- Network-attached storage (NAS)-
Stockage plus spécifique aux serveurs de fichiers. Contrairement au SAN, il est connecté au réseau existant (LAN) et procure un accès au fichiers des clients même s'ils sont hétérogenes. Le fait qu'il soit exclusivement orienté vers un stockage des fichiers offre de bons rapports d'évolutivité ou scalability, de disponibilité ou availability, de performances, ainsi qu'un coût accéssible.

Le NAS est constitué d'un espace de stockage relié au réseau local. L'accès au système de fichiers se fait à l'aide d'une application ou d'un agent sur un (ou plusieurs) poste dont le rôle sera de planifier les sauvegardes et de gérer les volumes.Le NAS permet d'associer de bonnes performances en matière de stockage et d'éviter une infrastructure de stockage à des coûts trop prohibitifs. En revanche, il ne suffit pas pour de gros volumes a stocker dans un environnement multi-plateformes ou décentralisé.

 

NAS

Pour les plus grosses structures afin d'éviter les surcharges réseau liés aux nombreux accès et pour garantir de bonnes performances, entreprendre généralement de créer un SAN (Storage Area Network) Le SAN est un réseau dédié doté de switchs pour créer un segment de stockage. Il est constitué de baies de disques montés en RAID (RAID 5 ou RAID 5-1) et munis de contrôleurs avec câbles ultra-rapides (permettant des débits avoisinant les 10 Gbits/s en Fibre Channel). Ce type de réseau composé d'éléments redondants a l'avantage d'éviter les surcharges, d'améliorer les performances, d’être plus sécurisé, évolutif et plus indépendant des systèmes (muti-plateformes). Les baies disques et les unités de stockage sur bandes (robot) sont reliées au switch par des cartes contrôleurs Fibre Channel ou iSCSI.

Voir Bare Crtistie Bare Metal Recovery

Pour les PME ayant des moyens réduits, l'utilisation d'un disque SATA de 1 ou 3 To en guise de NAS. Muni d'une sortie USB 3 il pourra être raccordé à un dongle permettant une connexion USB 3.0 en entrée et du RJ45 en sortie à 100Mb voir plus. Pour le prix d'un disque SATA de 2 To et de bonne qualité "Western digital", compter 130€ et 40€ pour le Dongle.

Dongle NAS

Autre possibilité

Comme ci dessus mais en plus récent l'adaptateur USB 3.0 ou >- RJ45 vous permettra de récupérer un vieux disque dur et de créer un réseau afin de partager vos documents, films, photos et vidéos en famille sans avoir à acheter un disque réseau NAS avec son boitier et sa connectique qui vous reviendra facilement à plus de 150 € !

 

Cet adaptateur USB-Réseau permettra de transformer votre disque dur USB 2.0 en disque dur réseau dernier cri avec une bande passante 10/100 Mbps. Auto-alimenté (c'est peut être la seul faiblesse de ce matériel) ou bénéficiant d'une alimentation éléctrique, couplé avec un disque de 2,5 ou 3 pouces vous bénéficierez d'un matériel de sauvegrade performant. Vous pourrez si vous le voulez configurer un serveur FTP. Evidement, il se présente comme un adaptateur pour disque dur mais vous pouvez brancher sur le réseau n'importe quel périphérique (Upnp) comme une imprimante que vous pourrez partager sur votre réseau local...

L'adapteur Addonics USB-to-NAS ne coûte que 55€ environ et c'est un excellent compromis pour recycler vos vieux disques durs afin de créer un NAS (voir un SAN) qui vous permettra de stocker vos données et de les protéger... Si vous voulez plus performant ajouter un logiciel de gestion de sauvegardes, relier le disque à votre PC, mettez le en réseau à l'aide d'un switch, créer un VPN pour vous connecter à distance, paramétrer votre routeur pour ouvrir un port de votre choix et un service web et le tour est joué ! Vous aurez accès à un espace de stockage, un serveur d'impression, voir à un groupware pour travailler d'ou vous voulez !

-Internet Protocol SAN (IP-SAN)-
Une des dernières évolutions dans le domaine, l'IP-SAN est la convergence entre les technologies utilisées dans les SAN et les NAS. IP-SAN procure un excellent niveau de communication de niveau "bloc" entre le réseau local et le réseau distant (LAN ou WAN). Il en résulte une meilleur consolidation et disponibilitée des données.

Le SAN (Storage Area Network)

est une technologie de stockage en réseau.C'est un réseau physique, principalement en fibre optique, dont le but est de permettre la mise en relation de serveurs avec des baies de disques. Majoritairement basé sur le protocole Fibre Channel, à topologies indépendantes et multicouches fonctionnant en série, le SAN est un réseau de stockage ouvert et évolutif relié à un réseau d'entreprise. Les ordinateurs ayant accès au SAN possèdent donc une interface réseau spécifique reliée au SAN, en plus de leur interface réseau traditionnelle. Le protocole Fibre Channel bénéficie d'un standard qui porte son nom et d'un grand nombre de résultats d'interopérabilité établis par l'ANSI (American National Standards Institute). L'effort de coopération entre les fabricants et utilisateurs représentés par les associations telles que FCIA (Fibre Channel Industry Association) et SNIA (Storage Networking Industry Association) garantit un standard et une compatibilité entre les différents produits du marché. Les SAN offrent des performances optimales sur fibre optique, avec des distances entre noeuds pouvant atteindre 10 Km, et une bande passante largement supérieure à celle offerte par les interfaces traditionnelles. Les SAN constituent une plate-forme de communication qui exploite le protocole SCSI et virtualise totalement l'espace de stockage. Il travaille au niveau des blocs et non des fichiers comme les serveurs NAS. Les protocoles d'interconnexion utilisés pour la création d'un SAN sont les protocoles Fibre Channel et iSCSI (Internet Small Computer System Interface). Indépendamment du choix du protocole, le SAN apporte un grand nombre de fonctionnalités indispensable dans la consolidation des données. Les SAN peuvent ainsi être connectés à plusieurs serveurs pour constituer des systèmes de sauvegarde robustes, nécessaires au sein de nombreux pôles financiers, industriels...

 

SHEMA D'UN SAN

SAN

 

 

SAN-3

 

APPLICATIONS DESTINEES A LA MIGRATION SUR LE SAN*

Les réseaux SAN peuvent être d'un très grand secours, tout en étant utiles et rentables. Les trois types d'utilisation de la technologie SAN sont les suivants :

réseau hétérogène Dans un environnement réseau hétérogène où plusieurs systèmes d'exploitation sont utilisés, il peut être commode de fournir une solution de stockage centralisée plutôt que d'essayer de maintenir le stockage sur chaque système d'exploitation.

hébergement Dans un environnement d'hébergement, où des fermes de serveurs sont utilisées pour fournir des services Internet. En effet, les serveurs Web ont souvent besoin d'accéder aux mêmes données. Alors, au lieu de répliquer ces données sur chaque serveur, il peut être préférable de tout stocker de façon centralisée.

stockage sur disques Dans les environnements qui requièrent d'importantes capacités d'espace disque, un réseau SAN peut être mis en place, car sa capacité surpasse largement celle du stockage des serveurs locaux. Nous avons donc vu que le stockage SAN peut être une solution optimale dans plusieurs cas de figure. En effet, par nos exemples, nous avons vu qu'il peut être rentable dans un réseau hétérogène, ou encore lorsque plusieurs serveurs doivent accéder à une même donnée, mais aussi tout simplement dans des environnements qui ont besoin d'une importante capacité d'espace disque (storage pool)qu'un serveur local ne peut généralement satisfaire.

 

FONCTIONNEMENT D'UN RESEAU SAN

Un SAN est un réseau à part entière. L'analyse du fonctionnement d'un SAN passe donc par une étude minutieuse de son architecture complète, depuis ses composants jusqu'aux protocoles de communications en passant par les différentes topologies d'interconnexion.

 

LES COMPOSANTS PHYSIQUES

Les performances d'un SAN dépendent également des différents équipements réseaux qui le constituent; ils ne sont pas tous indispensables; les unités de stockage, les unités d'interconnexion, les supports de transmission et les serveurs.

Les périphériques de Stockage: Ces périphériques sont en deux catégories, les systèmes de disques et les unités de bande magnétique.

Les systèmes de disques: Un système de disque est un périphérique (baie) comportant un nombre de disques physiques placés les uns près des autres. Selon la technologie supportée par ce système, on parlera d'un système de disques JBOD ou RAID.

JBOD:Just a Bunch of Disks c'est-à-dire, ensemble de disques durs, sans configuration particulière, placés les uns à coté des autres. Dans ce cas, l'unité de contrôle fournit uniquement des fonctions de lecture/écriture des données sur les disques.

RAID : dans cet autre cas, l'unité de contrôle fournit des fonctionnalités additionnelles qui permettent d'utiliser chaque disque de manière à garantir une meilleure tolérance aux pannes ainsi que des performances plus élevées. Voici les caractéristiques techniques présentes dans la plupart des baies de disques pour un réseau SAN :
- Double fond de panier.
- Double processeur.
- Chipset supportant de hautes performances de mémoire cache.
- Double capacité de la mémoire cache.
- Double alimentation.
- Capacité des baies de disques de 2 à 160 To, avec une moyenne de 20 To. On peut parfois rassembler plusieurs baies de stockage pour en faire un module de stockage et atteindre ainsi de plus grandes performances.

 

Figure a http://www.memoireonline.com/07/10/3648/Les-reseaux-SAN-comme-solution-de-stockage-et-de-protection-des-donnees10.pngFigures b

Figure a: ex de baie de disque
Figure b: disques durs SCSI, SATA et SSD

 

 

 

San vs Nas

 

Les systèmes de bandes magnétiques

Ici, on distingue principalement les librairies de bande, ce sont des matériels capables de gérer de multiple bandes simultanément, et pouvant être perçus comme un ensemble de bandes indépendants. Ils sont généralement déployés dans des environnements nécessitant une capacité de sauvegarde massive ou exigeant une certaine séparation des données. D'une manière générale, les systèmes à disques sont adaptés aux sauvegardes en ligne du fait de leur grande performance qui se traduit notamment par des accès rapides, alors que les systèmes à bande sont idoines pour les sauvegardes hors ligne.

Centraliser et unifier grâce à la Virtualisation

S’il est un concept qui depuis plusieurs années transforme l’approche informatique, c’est bien celui de la virtualisation. Si la virtualisation des serveurs s’est aujourd’hui imposée à tous les IT, la virtualisation du stockage demeure encore peu répandue bien qu’existante depuis près de dix ans. Pourtant, de même que la virtualisation d’un serveur permet de s’affranchir de l’hétérogénéité du parc de serveurs physiques et d’accélérer le déploiement de nouveaux environnements, la virtualisation du stockage centralise la gestion de baies hétérogènes et simplifie le déploiement de nouvelles bases ou les migrations de données sans interruption de production. Les gains d’une telle virtualisation sont multiples. On y gagne en mutualisant les fonctions et les espaces de stockage, en profitant d’une administration simplifiée et centralisée qui facilite les déplacements de données, en évitant les arrêts lors des redéploiements, en optimisant l’utilisation des espaces et des classes de stockage. Il en résulte une réduction des coûtsà de multiples niveaux. D’une part, on ne paye qu’une seule licence pour profiter sur toutes les baies des fonctions avancées de FlashCopy, Tiering, Thin Provisioning, etc. D’autre part, on retarde les investissements lourds puisque la virtualisation revient à moderniser les baies existantes, anciennes et parfois dépourvues des fonctionnalités modernes. Enfin, on gagne en efficacité et en coûts de maintenance, l’ensemble s’avérant plus facile à administrer. 

Configurer iSCSI pour VMware vSphere

Nous vous proposons la mise en oeuvre de PRA avec vos équipements de sauvegarde ainsi que par la vérification des installations et la qualification de nouveaux matériels. Lorsque votre sauvegarde et le stockage nécessitent de fonctionner sur des systèmes virtualisées vous gagnerez un temps précieux lors de déplacement ou de restauration. L'avantage de travailler en environnement virtuel c'est le temps de restauration de vos images sur du nouveau matériel qualifié avec les mêmes composants comme vMotion de VMware.

Utilisez Windows Server 2012 R2 pour le Stockage via iSCSI avec un "Microsoft Failover Clustering"

Sauvegarde et Archivage

Redondance de matériel

La redondance permet tout d'abord de diminuer les risques. On peut faire fonctionner deux disques de telle sorte que tous les deux reçoivent les mêmes informations, ainsi si une information est endommagée sur l'un des disques, l'autre permet de récupérer cette information. Cette technique est appelée mode miroir. Le défaut d'une telle technique est évidemment la multiplication par deux des coûts de stockage puisqu'il faut doubler les disques.

Média de sauvegarde et d'archivage

Mais revenons tous d'abord sur la différence entre la sauvegarde et l'archivage. La sauvegarde est un processus permettant de récupérer les données après un incident tandis que l'archivage correspond au déplacement des données du disque dur vers un autre support qui doit permettre l'utilisation de ces données.

Il existe différents médias de sauvegarde :
· Bandes QIC à l'aide de streamer, DAT, DLT, IBM 3570 et autres
· Disque dur SATA amovible.
· Disque dur SSD amovible à chaud.
· CD-ROM et DVD RW …
· Le Cloud…

La plus utilisée en entreprise fut les bandes à une certaine période années 2000 qui permettaient de stocker quelques gigaoctets sur une bande. Il fallait utiliser le média qui correspondait aux besoins du réseau. En effet si le taux de transfert est de 10-100Mb/s et que l’on désire sauvegarder 100 Go, il faudra un certain temps ! D'ou le choix de solutions différentes comme les périphériques de stockage plus rapide…

De plus, pour la sauvegarde on utilise souvent des algorithmes de compression qui permettent de diminuer la taille pris par les fichiers. Ce gain varie évidemment en fonction des données sauvegardées : textes, images, programmes. La majorité des logiciels de sauvegarde propose ces méthodes de compression ainsi que des méthode de cryptage pour éviter que n’importe qui ayant accès à ces bandes puisse reconstruire les fichiers. Mais compression et cryptage peuvent aussi être matérielles c’est-à-dire que le périphérique de sauvegarde décharge le serveur de ces opérations. Un autre point important du logiciel de sauvegarde est sa capacité à détecter les erreurs sur le support de sauvegarde. Une fois la sauvegarde faite, il ne faut pas conserver ces données près du serveur car, en cas d'incendie ou tout autre problème physique, on perdra tout ! Il faut donc conserver ces sauvegardes dans un autre bâtiment dans un coffre ignifugé.

Techniques et périodicité

Le calendrier des sauvegardes peut devenir compliquer car la première considération à prendre pour la sauvegarde de données est quelle est la période que l'on accepte de perdre pour ces données (bien qu'il est clair que l'on ne peut jamais accepter de perdre des données : demander aux utilisateurs…). Cette période Etant donnée (1 jour, 1 semaine …) il faut sauvegarde ces données au jour le jour, ou bien chaque fin de semaine… Cette Eventuelle de données est à chiffrer ce qui permet de déterminer facilement la périodicité des sauvegardes. Il y a un choix à faire. Doit-on sauvegarder directement à partir du serveur ou sur une station de travail ? D’abord la sauvegarde à partir d’un serveur est plus rapide et plus sécurisée parce que les informations ne parcourent pas le réseau. De plus si le local est fermé, il est possible de laisser faire la sauvegarde tandis qu’on peut faut faire d'autres choses s’il l’on sauvegarde à partir d’une station de travail car pour la sauvegarde il faudra que l’administrateur se logue avec ses droits (il serai préférable de créer un compte spécial de sauvegarde avec uniquement les droits de lecture par exemple). Toutefois il y a quand même des désavantages : il y a une charge supplémentaire pour le processeur du serveur, et s’il y a d’autres serveurs l’avantage de la vitesse sera amoindri car les informations devront circulé sur le réseau et non plus sur le bus interne. Il y a aussi un risque de mauvaise configuration du serveur avec le système de sauvegarde ce qui peut provoquer un crash du serveur ce qui est plus gênant que le crash d’une station de travail.

Des problèmes peuvent subsister en fonction des caractéristiques du réseau employé : par exemple, il est impossible de sauvegarder un fichier ouvert par un utilisateur, donc certains logiciels demandent l’absence d’utilisateurs connectés pour effectuer la sauvegarde. Mais plusieurs solutions logicielles existent comme noter les fichiers ouverts et les sauvegarder plus tard.

Avant de sauvegarder, il faut savoir si la sauvegarde se fera fichier par fichier en fonction de critères définis à l’avance, ou alors comme une copie exacte du disque. Ce choix dépend essentiellement de ce qu’il faut sauvegarder. Maintenant nous allons proposer deux scénarios de sauvegarde :

1. Sauvegarde simple :

Effectuer une sauvegarde complète en début de semaine. Puis chaque jour faire une sauvegarde des fichiers créés ou modifiés. Il faut prendre soin de garder toujours deux sauvegardes complètes des fichiers. On peut ainsi faire tourner les média de sauvegarde : il est inutile de garder les sauvegardes d’il y a trois mois (si les fichiers ont été effacé, ils auraient du être archivé, par exemple les données comptables de l’exercice précédent)

2. " Grand-mère, mère et fille ", voici un scénario un peu plus complet :
Semaine nƒ1
Vendredi : enregistrement complet sur GM1
Lundi à jeudi : enregistrement partiel sur F1, F2, F3, F4
Vendredi : enregistrement complet sur M1
Semaine nƒ2
Lundi à jeudi : enregistrement partiel sur F1, F2, F3, F4
Vendredi : enregistrement complet sur M2
Semaine nƒ3
Lundi à jeudi : enregistrement partiel sur F1, F2, F3, F4
Vendredi : enregistrement complet sur M3
Semaine nƒ4
Lundi à jeudi : enregistrement partiel sur F1, F2, F3, F4
Vendredi : enregistrement complet sur GM2
Semaine nƒ5
Lundi à jeudi : enregistrement partiel sur F1, F2, F3, F4

Vendredi : enregistrement complet sur M1 …

La redondance d’information sur le scénario " Grand-mère, Mère, Fille " est correcte au niveau de la sécurité des données.

Nous travaillons avec :

Robocopy pour svgdes locales

Acronis True Image Entreprise server-Universal Restore

EMC Legato EMC Legato

Netbackup Netbackup

Backup Exec Backup Exec

ARCserve ARCserve

Tivoli Storage Manager Tivoli Storage Manager

BRMS BRMS (Backup Recovery & Media Services)

Cristie Bare Metal Recovery CBMR (Cristie BMR ou Cristie Bare Metal Recovery)

Lire sauvegarde d'une machine virtuelle par snapshot (procédure de developpez.com)

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